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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 07:00
J’ai eu mes calopsittes très jeunes, elles ne mangeaient pas encore seules car pour certaines c’était un sauvetage hivernal. Nous les avons donc nourrit nous-même à la pâtée d’élevage.
Le contact humain dans sa prime jeunesse, fait que la calopsitte sera plus à l’aise avec ceux-ci que si elle n’en avait jamais vu auparavant. Mais la confiance qu’elle a en vous doit être bâti petit à petit et entretenu jours après jour. En effet, une calopsitte apprivoisé laissé à elle-même sans contact humain s’ennuiera et retournera à l’état sauvage.
Donc si vous souhaitez avoir des calopsittes pour les regarder de loin dans une volière ou les faire reproduire, c’est tout à fait inutile de les prendre apprivoisés. Non seulement elles en seraient malheureuses car pas habitué d’être laissé à elles-mêmes, mais aussi elles perdront rapidement la qualité qui les rend si onéreuse.
Une calopsitte apprivoisée doit donc être traité un peu comme un membre à part entière de la famille, être régulièrement stimulé (jeu, apprentissage, …) et être souvent avec son ami humain.

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 07:00

Maintenant, votre petit protégé ne craint plus vos doigts, et accoure quand il distingue une graine entre eux. Il est temps de passer à l'étape suivante: qu'il ne craint plus de vous approcher, vous!

 

Pour cela, vous avez besoin de très peu de matériel, juste ce que vous portez habituellement. Repérons tout de même ce qui est susceptible de l'intéresser:

- les fermetures éclairs, ça les fascine et mes calopsittes sont toujours en train de les trituré, que ce soit les rails que le zip. Ça brille, c'est irrégulier, donc double raison de les intéresser.

- des cordons, par exemple relié à un gilet à capuche. De par leur longueur, c'est facile à attraper, et c'est sympa à béqueter.

- des bijoux: collier, boucle et bracelet. Ça brille et ça leur attire l'œil, mais prenez garde quand même. Ils ont le bec sacrément agile, et m'ont déjà dé-sertit des brillants, cassé des fermoirs et des perles de rocaille. Il vaut mieux privilégier la simplicité, des perles de bois sur une cordelette ou un bracelet brésilien.

- les coutures, doublures et boutons des vêtements. Toutes irrégularités leur attire l'œil.

- les cheveux, ça doit les changer des plumes, ils adorent les béqueter!

 

Alors, comment ça va se passer? Vous pouvez déjà l'observer, voir sur quoi il zieute surtout, mais n'ose s'approcher. Privilégiez alors ce qui est assez long, pour l'approcher plus facilement sans vous plier en deux. Tendez le vers votre boule de plume, mais laissez-lui faire les premiers pas, comme pour la friandise.

Et avec le temps, il accoure pour venir béqueter vos vêtements, profitant que vous soyez prêt de lui! Il sera donc de moins en moins farouche.

les-tresses.jpg

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15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 07:00
La calopsitte a son petit caractère, et il y a des choses qu'elle n'aime pas, mais vraiment pas. Donc, pour que vous évitiez de commettre des impers envers votre compagnon à plumes, voici une liste de recommandations sur ce qu'il ne faut pas faire :
 
- changer soudainement d'apparence (avoir une serviette sur les cheveux, porter un chapeau, …) :
La calopsitte ne pourra pas vous reconnaître, et aura peur. Si vous l'approchez de trop près à son goût, elle va tenter de fuir en s'envolant, au risque de se faire mal dans une cage fermé.
 
- l'attraper par-dessus :
Elle déteste ça au plus au point. Mon père la fait à Kirouette quand il était à terre, non seulement il s'est bien fait pincé, mais depuis, il ne peut plus l'approcher. Si vous voulez la prendre avec vous, mettez votre doigt devant elle (deux pour les jeunes encore peu habile), et caressez-lui le ventre jusqu'à ce qu'elle monte dessus.
 
- chercher à la toucher si elle ne vous connaît pas (ou si elle a mal) :
Elle peut pincer très fort, jusqu'au sang, et il n'est pas évident de le lui faire lâcher (je parle d'expérience… ). Avant de mordre, elle vous préviendra en crachant, n'insistez pas. Si vraiment vous avez besoin de la manipuler, prenez des gants épais.
 
- l'approcher dans l'obscurité :
Ne voyant rien dans le noir, elle ne pourra pas vous reconnaître, et pendra peur. 

- l'attraper en plein vol :
La calopsitte est le plus rapide oiseau d'Australie, vous pourriez donc lui faire mal si vous l'attraper en plein vol, et lui faire peur à coût sur. Mieux vaut attendre qu'elle se pose d'elle-même pour la récupérer en la faisant grimper sur votre doigt ou un bâton.
 
- s'en occuper beaucoup puis plus du tout ou très peu :
Elle va s'ennuyer, et pour s'occuper, risque de s'arracher les plumes (picage). Si cette habitude est prise, elle est très dure à perdre. Si vous devez vous absenter et confier votre compagnon à des amis n'ayant pas autant de temps à lui consacrer que vous, il ne faut pas que ça se fasse brutalement. Raccourcissez les sortis, organisez-les de façon plus irrégulière, pour que le choc soit moins brutal.
 
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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 07:00

Il m'est arrivé quelque chose de fortement surprenant il y a peu.

J'étais dans ma chambre d'étudiant, la fenêtre entrouverte car il faisait bon, travaillant tranquillement sur mon ordinateur portable, quand soudain...

Une ombre à la fenêtre, puis une corneille se posant gentiment sur la balustrade. Je la regarde, elle me regarde, je n'ose bouger alors qu'elle sautille sur la barre pour mieux voir... voir quoi? Je ne le savais, mais il semblait qu'elle attendait quelque chose.

J'aurais pu tourner vers elle mon ordinateur, pour la photographier avec la webcam, mais je n'osa, de peur de l'effrayer et de la faire s'envoler. Alors j'immortalisai cet instant avec mon téléphone portable, juste avant que las d'attendre, la corneille ne s'envole.

 

Elle n'alla pas bien loin, juste au bâtiment en face, sur la rambarde d'un balcon dont la porte-fenêtre était ouverte. Elle se livre au même manège: elle regarde, elle sautille pour mieux voir, penche la tête pour être sur d'avoir tout vu, et... elle rentre dans la pièce. Si l'occupant de l'appartement ne l'avait pas remarqué et chassé, je suis sur qu'elle y serait bien resté!

Elle fit comme ça tout le bâtiment, repérant les fenêtres ouvertes et tentant quand c'était possible d'entrer. Et moi qui craignait de l'effaroucher...

 

Picture0002

(vous m'excuserez de la qualité désastreuse de ma preuve, mais elle est passé de l'écran d'un téléphone à une webcam ^^')

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 07:00

C'est décidé, vous souhaitez adopter une callopsitte, et vous êtes certains qu'elle vous comblera de bonheur. Mais qu'en ai-t-il du sien ? Assurons-nous que vous l'accueillerez comme il se doit.

 

- Votre décision n'a pas été prise sur un coup de tête, vous savez à quoi vous vous engagez. Une callopsitte a besoin qu'on s'occupe d'elle (nourriture et compagnie), et peut vivre longtemps (10 ans voir plus).

 

- Il lui faut une grande cage et tous ses accessoires pour permettre à votre futur compagnon de s'occuper, se nourrir, s'amuser... Quand vous aurez la cage, il faudra aussi réfléchir sur où la mettre.

 

- Il vous faut aussi prévoir sa pitance. Une callopsitte mange essentiellement des graines de millets, vous pourrez trouver en animalerie des mélanges spéciaux pour perruches et grandes perruches. Mais rien ne vous interdit de prévoir quelques friandises !

 

- Interrogez-vous sur la présence de vos autres compagnons de tout type. L'arrivé d'un compagnon à plumes n'influera que très peu sur la vie de Bubulle le poisson rouge, mais qu'en est-il pour votre chien, chat ou autre animal prédateur ? La cohabitation est possible, à vous de le faire comprendre à chacun pour éviter les ennuis.

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 07:00

Avant d’acheter une callopsitte, mais aussi dans la vie de tous les jours, il est important de savoir si elle va bien. Voici quelques signes qui ne trompent pas.

 
Si elle va bien :

- Elle fait régulièrement sa toilette. Un plumage propre est essentiel pour elle, elle va donc, au cours de la journée, passer toutes ses plumes en revues sans en oublier une seule.

- Elle est active et/ou chante. Elle va triturer ses jouets, regarder ce qui se passe là bas, picorer une ou deux graines, bref, elle ne s’ennuie pas. Et en plus, s’il y a du soleil, elle aime bien chanter.

 
Si elle ne va pas bien

- Elle reste toujours à la même place, en train de somnoler à ne pas confondre avec ses siestes). Elle ne bouge pas et ne s’intéresse pas à ce qui l’entoure. Elle s’ennuie ?

- Il lui manque des plumes, et elle se les arrache. C’est du picage, elle ne va pas bien du tout !

- Les plumes autour du cloaque ne sont pas propres, elle a des croûtes autour du bec, un plumage peu soigné,… Elle est malade ?

- Elle est bruyante (à ne pas confondre avec le chant), et appelle sans raison apparente. Elle a un problème ?

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 07:00

A Paris, sur l'ile de la cité, tous les dimanches a lieu un événement un peu particulier: le marché aux oiseaux! Profitant d'être à la capitale un dimanche ensoleillé (voir caniculaire) avec de quoi prendre des photos, je m'y suis rendu.

 

Surement à cause de la chaleur, il n'y avait pas des masses et des masses d'oiseau, mais pas mal de variétés. J'ai bien sur de suite aller mirer les calopsittes, il y en avait des blanches et des perlés, et tenté de reconnaître les oiseaux croisé dans la volière maternelle durant mon enfance. Car comme je le disais, il y avait pas mal de variété (ceci est l'avis du néophyte), allant des poules au rossignol en passant par les perruches et les mandarins. J'y ait aussi aperçu quelques lapins, et tous les accessoires et compagnie dont peuvent rêver nos petites boules de plumes: cages, perchoirs, nids, jouets, mélange de graines,...

Bref, un paradis pour nos petits protégés!

 

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 07:00

Il y a un petit bout de temps, je vous avais expliqué la façon dont la calopsitte exprimait son humeur. Il y a aussi des moyens de mesurer sa confiance et de savoir si elle est à l'aise ou pas.

 

L'inclinaison de la queue:

En vol, les plumes lui permettent de se diriger, et sur un perchoir, elles servent de balancier pour conserver son équilibre.

Si elles sont presque à la verticale, c'est que l'oiseau est sur le qui-vive, ayant besoin de faire constamment de petits changement pour conserver sur son équilibre. Au contraire, si elles sont autour des 45°, c'est que la calopsitte est détendu, n'éprouvant pas le besoin constant de re-contrôler son équilibre. Si elle est ainsi sur votre doigts ou votre épaule, c'est qu'elle a confiance en vous.

 

Sa crispation:

Si la calopsitte serre beaucoup les griffes sur votre doigt, c'est qu'elle manque encore de confiance, et éprouve le besoin de s'assurer solidement en cas de mouvement brusque imprévu.

Au fur et à mesure qu'elle vous connaitra mieux, elle se détendra, et serra de moins en moins sur votre doigts. Et, si elle comme à y sommeiller ou à y faire sa toilette et passer sur une seule patte, c'est qu'elle a vraiment confiance en vous.

 

Ci-dessous, Choupette est en territoire inconnu. Bien que fortement intrigué, elle n'est pas très rassurée.

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 07:00

Continuons dans notre lancé pour habituer notre calopsitte à nos doigts.

Jusqu'à présent, je vous avais conseillé des ''gourmandises'' assez grosses, pour que la petite boule de plume puisse y goutter sans trop s'approcher. A présent, votre protégé doit pouvoir repérer très rapidement que vous avez quelque chose pour lui, et s'approcher sans trop d'hésitation pour venir le grignoter.

 

Je vous proposerais alors de réduire la taille de la gourmandise et de prendre... leurs propres graines! Oui, ça peut paraître étrange alors qu'ils en ont a volonté dans leur mangeoire, mais il semblerait que ce soit presque aussi attractif qu'une friandise. Je l'ai remarqué quand je vérifiais et réapprovisionnais leurs mangeoires, quand Pirlouis venait directement se servir dans la boite à graines.

 

Pour continuer d'apprivoiser votre calopsitte, servez-vous donc dans son mélange de graines, et commencez par les plus grosses (style tournesol ou ceux long et doré dont je ne sais jamais le nom). Tenez-la entre le bout de vos doigts, de façon à ce qu'un bout dépasse et que l'oiseau puisse s'en saisir.

Quand il n'hésitera plus à venir picorer la graine, vous pouvez réduire la taille de celles que vous prenez, voir celles qu'il préfère, jusqu'à descendre au plus petit: la graine de millet.

A ce stade, votre petite boule de plume a approché comme jamais vos doigts, ne les craignant pas, et les as surement bèqueté pour se rendre compte de ce que c'est. Il vous ait donc de plus en plus familier.

 

Bien sur, tout ça ne se fait pas en un seul jour, et le temps nécessaire dépend beaucoup du temps que vous avez à consacrer à cet exercice tout comme tu caractère de votre oiseau. Certains sont plus intrépides que d'autres.

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 07:00
Si vous avez à vous absenter sans pouvoir prendre avec vous votre calopsitte, il faut trouver une personne pour la garder. Au minimum, cette personne devra s'assurer que l'oiseau a à boire et à manger. Mais le top du top, c'est que cette personne puisse aussi surveiller votre calopsitte quand elle est de sortie, jouer avec elle (ou au moins raccrocher ce qu'elle a démonté), et bavarder avec elle pour lui faire réviser son vocabulaire.
Que la personne gardant un oiseau ne s'inquiète pas s'il se montre peu coopératif les premiers jours. S'il ne vous connaît pas, il risque de bouder ou de vous "cracher" dessus s'il vous estime trop proche. Avec un peu de patience et des morceaux de gâteau (mais avec modération tout de même), la calopsitte devra se montrer moins farouche.
 
tarzan-Lydie.gifJ'en profite pour dire un grand merci à lydie (avatar ci-contre), que vous pouvez croiser dans les commentaires, qui garde mes oiseaux quand je ne suis pas chez moi. Elle s'assure qu'ils ne manquent de rien, les sort quand elle peut, re-coince les branches démontées, et prend de magnifiques photos !
Ci-dessous, une de ses photos, où Piou Piou veut jouer avec l'appareil photo.
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